Eurre dans la Renaissance
04/07/2019 08:08 par atouteurre
LES MAIRES DE LA COMMUNE DE EURRE
1 - SAYN Jean Pierre 1793 - 1807
2 - MOREL Jean 1807 - 1813
3 - ANDRE Joseph 1813 - 1816
4 - BLACHE Michel 1816 - 1819
5 - MOREL Jean 1819 - 1821
6 - VIGIER Philibert 1821 - 1830
7 - SAYN Jean 1830 - 1834
8 - PLANEL Augustin 1834 - 1840
9 - BARRET Louis 1840 - 1846
10 - COMBE Jean Louis 1846 - 1852
11 - BARRET Louis 1852 - 1860
12 - CHAUVIN Louis 1860 - 1865
13 - RIGAUD Jean 1865 - 1870
14 - FAURE Jean Louis 1870 - 1874
15 - BARRET Louis 1874 - 1876
16 - FAURE Jean Louis 1876 - 1881
17 - COMBE Louis 1881 - 1908
18 - FAURE Jean Louis 1908 - 1917
19 - MAGNON Emile 1917 - 1924
20 - VINCENT Théodore 1924 - 1931
21 - JOURDAN Henri 1931 - 1935
22 - BRIANCON Jean Louis 1935 - 1945
23 - DELHOMME Amédée 1945 - 1947
24 - VINCENT Aimé Théodore 1947 - 1959
25 - PROUVENQ André 1959 - 1964
26 - MOULIN Pierre 1964 - 1967
27 - PERMINGEAT Paul 1967 - 1971
28 - TORTEL Michel 1971 - 1977
29 - MAILLET Robert 1977 - 1983
30 - RODRIGUEZ Henri 1983 - 1989
31 - SERRET Jean depuis 1989 - 20
Sur le tableau affiché en salle de mairie, le premier nom est celui de BERTRAND Antoine 1793. Ce citoyen n'a pas été élu maire mais procureur, c'est à dire représentant du peuple.
Les guerres de Religions
Avec la Renaissance et le mouvement des idées, la population française va se fractionner en deux et déclencher une période trouble où la sauvagerie des uns va susciter une riposte tout aussi cruelle des autres. Entre coupé de périodes de paix toute relative, le pays ravagé, verra l’exile volontaire pour certains et l’extermination pour d’autres.
Dès 1562 on compte plus de 25 églises réformées dans les principales villes et dans de nombreux villages. Eurre est l’un d’eux.
Un temple y fut érigé, attenant au rempart, rue Basse, au sud-ouest du village
Eurre avait deux coseigneuries :
Sur La Baume Cornillane, Thierry d’Urre dit Tartarin, son épouse Catherine de Cornillan et leur fils Charles d’Urre avaient optés pour l’église réformée
Jean d’Urre de Teyssères, sgr de Vercoiran, est du parti catholique.
Jean d’Urre de Brette, dans l’armée des catholiques ainsi que
Rostaing d’Urre de Berlion, seigneur d’Ourches époux de Laurence de Simiane, fille du baron de Gordes, gouverneur du Dauphiné.
C’est à Rostaing d’Urre que Charles Dupuy Montbrun, victorieux de la bataille du pont de l’Oreille, le 13 juin 1575, chef des protestants, remis son épée quand il fut blessé et capturé à la bataille du Pont de Blacon le 4 juillet 1575.
Le début de l’année 1575 vit les protestants donner l’assaut au village d’Eurre qui se rend sans combattre, la population n’étant ni belliqueuse ni opposée. En fin d’année le village est repris par les catholiques. L’année suivante, en février 1576, Aimé d’Urre de Glane, chef des protestants, qui avait succédé à feu Charles Dupuy Montbrun, reprend à nouveau le village d’Eurre.
L’édit de Beaulieu, appelé aussi paix de Monsieur, du 6 mai 1576, met fin à la cinquième guerre de religion, en reconnaissant le culte protestant et en lui accordant de nombreuses garanties.
Eurre restera aux mains des protestant jusqu’en 1582, où il sera repris par les armées du roi.
De nombreuses places tombent aux mains de l’armée royale. Bernard de Nogaret, duc de la Valette, reprend Eurre aux protestants, ainsi que Allex, Mirabel et Vachères.
Pris sous le feu de l’artillerie royale installée sur le plateau voisin, le village d’Eurre, devant un tel déploiement de forces, se rendit pour ne pas subir le même sort qu’Allex et Mirabel. Au cours du siège qui dura cinq jours, on retrouve des sentinelles mortes de froid.
Devant les moyens conséquents de défense du village, le duc de La Valette ordonna le démantèlement des fortifications extérieures qui durèrent de 1584 à 1586.Les formidables remparts qui entouraient le village furent abattus, sauf aux endroits où s’appuyaient des maisons. On peut encore voir, face à l’école et le long du chemin de la fontaine des buis, quelques vestiges de ces énormes blocs, recouverts par la végétation.
Viennent ensuite des applications de plus en plus restrictives de l’Edit de Nantes. L’évêque de Valence, Daniel de Cosnac, interdit de prêcher dans les annexes des églises protestantes.
Les places fortes des protestants sont démantelées, de nombreux temples sont détruits.
En 1669, Ennemond Reynaud, pasteur de l’église, et Jean Allezard, son syndic, furent condamnés par le parlement « à dix livres d’amende chacun, sans note d’infamie, sur la requête d’Antoine Flandy, curé d’Eurre, qui se plaignait de ce que ledit ministre, contrairement aux édits, était allé faire la prière dans la maison d’un nommé Jacques Barbier, hors du lieux de son établissement, et qu’ayant assemblé dans cet endroit plusieurs personnes, il leur ait tenu des discours de monopole et de mépris ».
Eurre, d’abord annexe de Crest, fut adjointe à Aouste en 1671. Elle se constitua, plus tard, en église particulière.
Le Conseil du roi, sur le rapport des commissaires, ordonna le 6 mars 1684 la suppression de l’église (réformée) et la démolition du temple qui se trouvait hors les murs, attenant au rempart, rue Basse, au sud-ouest du village.
On trouve, parmi les protestants exclus de l’amnistie accordée par Louis XIV après l’insurrection de 1683, outre le pasteur Sagnol de Crest, l’avocat François Colombier de la Conche, Allezard, praticien d’Eurre, peut-être est-ce le même Jean Allezard, syndic de l’église réformée de Crest.
L’Edit de Fontainebleau de Louis XIV révoque l’édit de Nantes, le17 octobre 1685 et met fin à l’église réformé de Crest et par conséquent à celle d’Eurre. Daniel Cosnac est l’un des principaux instigateurs.
De nombreux huguenots s’exilent et fuit vers la Savoie, la Suisse, l’Allemagne l’Angleterre et même vers l’Amérique du Nord ou l’Afrique du Sud.
Les hauteurs boisées de la commune permettent aux camisards venant des Cévennes de fuir les persécutions et de trouver refuge dans des pays plus tolérants qui les accueillent.
Certains pour conserver leurs fiefs ou simplement parce qu’ils sont attachés à leur terre, sont contraints d’adjurer leur religion. La majorité feint de se convertir au catholicisme et sont catalogués de « nouveaux convertis ».
A Eurre, ils sont près de 250, selon l’état demandé par l’évêque de Valence en octobre 1685.
Eurre dans la Renaissance
Les temps modernes commencent avec La Renaissance où de grands changements s’opèrent dans le monde. L’esprit humain s’ouvre à de nouvelles idées et la science se répand avec facilité grâce à l’invention de l’imprimerie. De grands navigateurs, intrépides et courageux se lancent dans des expéditions lointaines et découvrent de nouvelles routes pour le commerce principalement.
Les rois se succèdent et la soif d’agrandir le domaine royal et leur pouvoir va amener la fine chevalerie française à suivre François 1er au-delà des massifs alpins, dans l’Italie du nord.
Les membres de la famille des URRE dans les guerres d’Italie.
A la fin du moyen âge, déjà, Jordanon (Jourdain) d’URRE d’Aiguebonne était ambassadeur pour le Roi Charles VII auprès du Duc de Milan.
Thiers ou Thierri d’URRE surnommé « Tartarin » à cause de son intrépidité, gentilhomme de la maison du Roi de 1505 à 1543, Porte-enseignes puis Capitaine des cent archers de la Garde Noble de François 1er. C’est lui dont on dit que le Roi François 1er aurait choisi comme champion pour défendre son honneur en cas de combat singulier.
Il reprit les armes et le nom des De Cornillan (de la Baume Cornillane).
Claude d’URRE de CORNILLAN seigneur de Puy Saint Martin, fut gouverneur de Gênes.
Germain d’URRE dit « Capitaine MOLLANS », seigneur des Beaumettes, de Cléon d’Andran, se distingua à la bataille de Marignan en mai 1515. Un butin considérable le suit à son retour.
Transformation du château et évolution du village
Il fit abattre le donjon et fit construire la façade de style Renaissance avec de larges fenêtres à meneaux et une chapelle fut installée donnant sur la cour intérieure. Une pierre avec la date de 1525 indique la période de fin des travaux.
Plus tard, Germain d’URRE reçut dans son château, le Roi François 1er en visite à Valence, probablement en 1533.
En témoignage de reconnaissance des services rendus, le roi lui fit don de Auriple et de Saou (château d’Eurre).
Il fut Commandant de la Citadelle du Mont Saint Michel en 1524 et gouverneur d’Auxonne en Bourgogne en 1545 et mourut sans postérité.
C’est à cette époque que le village s’embelli de quelques maisons, d’un style différent, avec à l’intérieur des éléments qui font leur richesse de nos jours.
Au début du 17ème siècle, l’église est construite (1612), agrandissant sa capacité, en substitution d’une partie de l’église antérieure.
Le Moyen Âge et les seigneurs d’Urre
Mille ans, du bas au haut Moyen Age, de l’obscur vers la lumière.
Le Moyen âge est une période de l’Histoire qui s’étend du départ des Romains de la Gaule à la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492.
Entre l’an 400 et 500, les romains vont quitter la Gaule, très vite envahi par les Huns d’Attila qui seront repoussé hors des limites en 453.
Les francs, peuple venu de l’est, avaient un roi, Mérovée, qui donna naissance à la dynastie des Mérovingiens. Son petit fils CLOVIS devint roi des francs en 481 et à sa mort en 511, il était maître de toute la gaule.
Suit une période de guerre, de famine et de peste.
En 629 c’est le roi Dagobert qui règne sur la Gaule et à sa mort en 638 commence la période des rois fainéants et la construction de nombreuses abbayes.
C’est une période propice aux invasions mais Charles Martel bat les arabes à Poitiers en 732.
En 751 Pépin le bref fonde la dynastie des Carolingiens, roi sacré, défenseur de la chrétienté et dont le pouvoir est d’essence divine.
Son fils Charles le Magne agrandi encore son pouvoir et son territoire et se fait couronner empereur en l’an 800 dans sa capitale Aix la Chapelle.
A sa mort en 843, le traité de Verdun partage son empire entre ses trois petits fils.
Notre village qui s’appelle alors URRI ou URRO fait partie du domaine attribué à Lothaire, désigné sous le nom de Lotharingie et plus tard Saint Empire Romain Germanique.
Les Normands (Vikings) envahissent le pays.
En 987 Hugues Capet, roi de France, fonde la dynastie des Capétiens qui vont régner jusqu’à la Révolution.
Vers l’an 1000, construction des églises romanes et au XI et XIIème siècle construction des cathédrales selon l’art gothique.
1095 – 1100 Première croisade prêchée par Pierre l’Ermite et le pape Urbain II.
Les fouilles du TGV ont mis à jour une forge datée de l’an 1000, au nord de la D93.
Ces 500 dernières années vont favoriser la monté au pouvoir des propriétaires les plus importants. A Eurre, à partir de la motte où se trouvent les vestiges gallo romain, la famille des URRE va construire, d’abord en bois puis dès l’an 1000, en pierre, une maison forte défendue par des murs hauts et épais, avec des tours et des créneaux. Pour assurer la sécurité de la famille seigneuriale et pour dominer le tout, un donjon est ajouté.
Au pied du château, une église a été construite, mais dans le « Regest Dauphinois » Ulysse Chevalier nous indique qu’entre 1049 et 1095 il existait sur le territoire d’UR cinq églises sous différents vocables (Sainte Marie, Saint Eloi, Sainte Catherine, Saint Pierre, Sainte Jabiane) qui ont été donné par moitié au monastère de Cluny.
Une partie de l’église actuelle date certainement du XIIème siècle au vue des arcs de la croisée d’ogive qui subsistent encore dans le cœur.
Le bas de la colline qui porte le château est ceinturé par un énorme rempart doté d’une porte d’entrée donnant sur le chemin qui mène à Crest (c’est le chasteron). Le seigneur invite les paysans et les manants à s’installer à l’intérieur des remparts en échange de sa protection. Les maisons sont construites en s’adossant aux murs du rempart et de chaque côté de la rue principale. Eurre, village perché, est né.
Sous le roi Philippe Auguste la France est la puissance dominante du XIIIème siècle.
De 1220 à 1270, construction de la cathédrale de Paris. Et règne de Louis IX dit Saint Louis qui augmente le pouvoir royal. Il meurt à Tunis alors qu’il partait pour la 8ème croisade en 1270. Ce fut la dernière croisade contre les sarrasins en Palestine.
En 1266 le seigneur François d’Urre donne une charte des libertés aux habitants de son fief d’Eurre. (Voir Gazette numéro 39 de décembre 2016)
Le comte du Valentinois et l’évêque de Valence et du Diois se font la guerre pour obtenir plus de pouvoir. C’est la guerre des épiscopaux.
Les remparts vont protéger le village des pillards et des routiers (on parle des écorcheurs et des grandes compagnies) vers 1330-1350.
En mars 1330, les hommes d’Aymar de Poitiers, du château de Crest, attaquent, pillent et incendient le prieuré Saint Pierre d’URRE, annexe de l’abbaye de Cluny.
En 1337 une guerre qui va durer 100 ans éclate entre la France et l’Angleterre. C’est une période de famine, de peste et de batailles perdues : Crécy en 1346 et Azincourt en 1415. Heureusement, une jeune bergère va venir au secours du futur roi de France et va permettre de le faire sacré roi à Reims. Mais Jeanne d’Arc sera prise par les anglais qui vont la bruler à Rouen en 1431 et il faudra attendre 1453 la bataille de Castillon, près de Bordeaux, pour voir la fin de cette guerre.
En 1347, une bataille à lieu à Eurre sur les plateaux « les Montchauds » et elle va mettre fin à la guerre dite des Episcopaux.
En 1349 Le Dauphiné, province où se situe notre village, est transporté au royaume de France.
Louis XI, alors qu’il était encore Dauphin, avait été exilé par son père le roi Charles VII de 1442 à 1448. Il avait noué amitié avec de nombreux seigneurs du Dauphiné dont le seigneur d’Urre. A son avènement sur le trône, il fit de François d’Urre un de ses Chambellans.
La famille des URRE va alors obtenir des privilèges, des terres et des châteaux. Son opulence va aller grandissante.
Eurre carte d'assemblage cadastre 1811 (AD 26 cadastre) scan JM Leroux
DU 8 JANVIER AU 2 JUIN 1791
Du 8 novembre 1790 au 1er janvier 1791 et du 2 juin 1791 au 3 mars 1794, aucune délibération n’existe en archives. Seule la période comprise entre le 8 janvier et le 2 juin 1791 nous permet de découvrir les préoccupations des élus de la commune.
Sur requête de madame ROSTAIN, épouse de Jean-Baptiste POINT, meunier de la commune, malgré 20 ans de mariage, celui-ci a une liaison avec la nommée BERTRAND veuve FONTAINE et a quitté le domicile conjugal, emportant vêtements et argent. Sur l’intervention du fermier de monsieur de VESC qui annonce que le sieur POINT doit 200 livres à son maître et du trésorier de la commune à qui il doit également les deniers royaux, la municipalité envoie deux gardes nationaux, Etienne de VENISE et Antoine FAURE-COSTE à sa recherche.
Retrouvé à Romans, il sera ramené sous bonne garde au village. Monsieur de VESC conservera sa charrette et ses chevaux en paiement de sa créance. Quelques semaines plus tard, POINT portera l’affaire en justice et la commune devra justifier les actions entreprises à son encontre.
Le 30 janvier, à l’issue de la messe, les officiers municipaux et les notables de la communauté d’Eurre se sont portés à l’église paroissiale pour recevoir les serments du curé FIERE Etienne et du vicaire ROZERON, conformément au décret de l’Assemblée Nationale du 26 décembre 1790. Procès verbal a été dressé et tous ont signés excepté : Claude MAILLET, Jean BRUNEL, Louis CHARLON, Pierre PEYROL, Antoine PRUNIER, Pierre RABOT, Charles LONG, tous illettrés.
Suivant l’article 1er du titre second du décret de l’Assemblée Nationale sur la contribution foncière des 20 et 23 novembre, accepté par le Roi le 1er décembre 1790, les municipalités doivent faire un état nominatif des divisions du territoire de leur commune.
« Pour nous conformer au susdit article et d’après les connaissances que nous avons de la consistance du territoire de notre communauté, avons divisé ce territoire en sections dont la première est connue sous le nom de la section A sous le non de La Condamine, la deuxième B sous le nom de La Maladière, la troisième C sous le nom de Lachaud, la quatrième D sous le nom des Calendres, la cinquième E sous le nom de Tracol et la sixième F sous le nom de Montchaud… »
S’en suit la délimitation de chacune des sections et la destination des copies « …une copie d’icelle affichée à la porte du lieu ordinaire des séances de la municipalité et de l’église paroissiale, à ce que aucun des propriétaires et habitants de cette communauté ne puisse en prendre cause d’ignorance. »
Ce 30 janvier 1791 rapport du sieur BERTRAND procureur qui a été délégué à Saint Paul Les Trois Châteaux pour obtenir les preuves de propriétés de monsieur de Vesc sur les Ramières. Il présente ainsi toutes les preuves dont une transaction de 1681.
Assignation de monsieur MOURIER d’Eurre, curé de Montboucher, recteur de la chapelle Saint Eloi, de payer son impôt au rôle de taille.
Notes : en 1791, le curé de la paroisse de Montboucher se trouve être Louis René d’URRE né le 17 juin 1704 à Montélimar, fils de Jacques d’URRE et de Jeanne de LATTIER. Quatrième et dernier enfant, il entre dans les ordres et rejoint les moines de l’abbaye de Cluny. Il devient prieur à la tête du Prieuré de St Marcel-les- Sauzet. Le 12 mars 1776, il remplace le capucin commis pour remplacer le curé décédé de l’église de Montboucher ; il signe d’Urre prieur.
Le 2 mai 1776 il reçoit en charge la cure de cette paroisse et signe : d’Urre prieur curé.
Il signe son dernier acte le 14 juillet 1791 et décède à Montboucher le 7 septembre 1792 alors âgé de 78 ans.
La chapelle Saint Eloi se trouvait sur le fond du prieuré St Pierre à Eurre et dépendait de l’abbaye de Cluny.
11 MARS 1791
Procès verbal du service funéraire fait dans l’église d’Eurre pour le « célèbre monsieur de MIRABAUX », l’un des plus distingués députés de l’Assemblée Nationale.
« Pénétré d’une amère douleur de la grande perte que vient de faire l’Empire français ; Monsieur de MIRABAUX étoit son oracle, son ange tutellaire et l’invincible défenseur de sa liberté… ».
28 MARS 1791
Sur quatre pages de délibérations, divers procès verbaux correspondants à l’attribution d’un demi - arpent, mesure du Roy, de terrain pour servir de jardin à monsieur le curé FIERE Etienne. Ce jardin proche du presbytère vient du fond du prieuré, propriété de la commune au titre des biens communaux, dénommé « la grande Ribière ».
« Confrontant en son entier du levant chemin d’Upie à Crest, du couchant le rif du Merdary, au nord terre et pré de Joseph JEAN et plus bas à Etienne MORIN et du midy un autre chemin viscinal sur lequel total le dit SAYN ay prélevé par mensuration la quantité de 672 toises et demi faisant le demi arpent royal adjugé par le second article pour le jardin dont il s’agit et tout de suite nous officiers municipaux y avons étably du levant au couchant les limites… »
Note : ce terrain, propriété de l’évêché de Valence a été vendu par maître COMBE-LABUISSIERE, notaire à Montoison, en 1977 à monsieur MOTHION Lucien. Celui-ci y fit construire sa maison, visible du chemin des chutes.
2 JUIN 1791
Le Département autorise la commune à citer monsieur de VESC et autres particuliers pour obtenir la vuidange des Ramières. (voir définition dans dictionnaire D. GODEFROY)
NB : l’orthographe originale des textes trouvés dans les archives a été respectée.
Montage : Jean Michel LEROUX (2019)
Photographies : collection "le Dauphiné Libéré" don de Roger BESSET
le 13 juillet 1952, monsieur VINCENT maire de la commune, inaugure le nouveau préau scolaire avec monsieur le Préfet TOMASI,de son Chef de Cabinet, du Sous Préfet de Die et de l'inspecteur de l'académie.
Inventaire des tombes des poilus de Eurre morts pour la France inscrits sur le monument aux morts de la commune ANDRE Paul Cimetière communal de Eurre Tombe privée voir SF BELLIER Adrien Bezonvaux (55) BLAIN Paul Tracy le Mont (60) Tombe individuelle D76 BOST Paul Maurepas (80) Tombe individuelle 1321 BOUQUET Paul Alcide Hardecourt aux Bois (80) BRAVAIS Edouard Cimetière communal de Eurre Carré militaire BRIANCON Frédéric Saint Baussant (55) BRUCHON Romain Haucourt Malancourt (55) BRUNET Gustave Saint Quentin (02) Tombe individuelle 2480 BUFFIERE Ferdinand Lihons (80) CHARRIER Louis Maison Champagne (51) Rouvoy-Ripont FAURE Henri Chaulnes (80) FERMOND Louis Jonchery / Suippes (51) Tombe individuelle 567 FRANCOIS Louis Séverin Fleury Douaumont (55) Tombe collective 8538 GASQUET Adrien Linge (68) Orbey JUGE Ernest Souchez (62) LASSAGNE Auguste Barrenkopf (68) MARCEL Maurice Salamique Grèce MAZARD Paul Léon Massiges (51) MISERY Léon Lihons (80) Tombe individuelle 3715 MOULIN Emmanuel Cimetière communal de Eurre Tombe privée voir SF MOURIER Ernest Aix Noulette (62) PERMINGEAT Auguste Chaulnes (80) PINET Jean Verdun Bevaux (55) Tombe individuelle 2443 PISTON Camille Cimetière communal de Eurre Carré militaire RAPINE Louis Maucourt (80) Tombe individuelle 2396 bis REY Casimir Gap Carré militaire ti RIGAUD Henri Cimetière communal de Eurre Tombe privée voir SF VALETTE Adrien Léon Souville Verdun (55) VALETTE Charles Adrien Col des Journaux (88) VALETTE Marcel Beauvais (60) Carré militaire ti 489